Un bonheur imparfait – Colleen Hoover
10 octobre 2019
Je ne crois pas avoir déjà rédigé une chronique aussi personnelle que celle que tu es sur le point de lire. Parce qu’aujourd’hui j’ai envie de parler, de partager, la lecture qui m’aura le plus parlé et chamboulée de toute cette année. Il s’agit du dernier bébé de Colleen Hoover : Un bonheur imparfait. Il sort aujourd’hui en librairie et c’est un pur bijou. Je remercie chaleureusement les éditions Hugo Roman pour cet envoi.
Le résumé
Graham et Quinn sont tombés profondément amoureux il y a sept ans. Après une rencontre improbable, ils ont vite compris qu’ils étaient faits l’un pour l’autre. Et puis ils se sont mariés et ont commencé à parler de fonder une famille.
Les mois, les années ont passé et Quinn et Graham ne sont toujours que deux et leur couple semble s’effriter un peu plus chaque jour. Le désir de Quinn de devenir mère est devenue une obsession qu’elle n’est plus très sûre que Graham partage totalement. Leur relation se distend et ils semblent de moins en moins se comprendre.
Est-ce que l’amour même quand il est aussi fort peut mourir quand les épreuves se multiplient ou au contraire peut-il en sortir renforcé ?
Tu me manques trop Quinn. Tu es là, mais tu n’es pas là. Je ne sais pas où tu es partie, ni quand, je ne sais pas comment te ramener. Je suis trop seul. On vit ensemble. On dort ensemble. Pourtant je ne me suis jamais senti aussi seul de ma vie.
Peu importe l’amour que tu portes à l’autre, si ta capacité à pardonner n’est pas assez grande.
Ce que j’en ai pensé
Un bonheur imparfait été une vraie claque. Une histoire d’amour, mais pas que. Un raz-de-marée émotionnel qui m’a fait complètement chavirer. Il est parfois difficile d’écrire un avis négatif sur un roman. Mais je trouve encore plus difficile de trouver les mots pour décrire ce qu’on a pu ressentir devant un excellent livre. Alors je vais essayer de retranscrire au mieux à quel point cette histoire m’a touchée.
Colleen Hoover nous fait entrer dans l’intimité la plus profonde du couple de Graham et Quinn. C’était totalement captivant, absorbant. J’ai vécu leurs émotions, leurs problèmes, leurs fêlures, autant que s’il s’agissait des miennes. Et c’était dur. C’était douloureux, vraiment. Ce livre m’a hantée tout au long de ma lecture, et même en dehors. J’ai partagé leur chagrin, au point d’avoir envie de les aider. Comme s’ils s’agissait d’amis à moi. Je me suis sentie impuissante, au même titre que si leur histoire avait été réelle et qu’ils avaient été parmi mes proches.
D’ailleurs, dans un sens, leur histoire EST réelle. Parce qu’elle est celle de millions de couples à travers le monde. Des couples qui vivent « ces ouragans de force 5 », comme dirait Quinn, et qui luttent sans cesse.
J’ai trouvé les personnages profondément touchants. Ils sont malmenés par la vie, mais s’aiment encore d’un amour sincère. Quinn m’a brisé le coeur. Son désir de maternité est si étouffant, si… prenant. Il envahit tout l’espace. Et on voit Graham, qui essaye de lutter de toute ses forces pour ne pas qu’elle se perde.
L’alternance entre les chapitres présents et passés accentuent l’effet de proximité avec le couple. J’ai appris à les aimer et voir ce qu’ils étaient avant que tout n’arrive ajoute à l’empathie que j’éprouve pour eux.
Un profond réalisme
J’ai été projeté dans l’intimité imparfaite, celle qu’on cache aux regards extérieurs, celle qu’on ne vit qu’au sein du foyer. Et qu’on ne veut pas partager. Parce que c’est trop difficile, trop triste, trop honteux… trop tout.
Lire, sans pouvoir m’arrêter, et voir au fil des pages ce couple s’étioler a été éprouvant. Au delà du thème principal abordé, on y retrouve des sujets qu’on n’ose jamais regarder en face dans une vie à deux.
À commencer par le temps qui passe. Et l’amour qui s’essouffle. Les gouffres qui se creusent. Malgré les sentiments qui sont là, toujours voire plus forts qu’au départ.
Dans beaucoup de New Romance, on a les couples parfaits. Ils s’entendent à merveille, s’aiment d’une passion sans fin et s’achèvent sur un épilogue qui transpirent la perfection. Et oui, on adore ça. Mais parfois, la sincérité d’un roman comme Un bonheur imparfait nous fait aussi du bien. Parce que c’est authentique, c’est brut et réaliste. C’est l’envers du décor, ça fait mal, mais c’est vrai.
J’ai du m’arrêter plusieurs fois au cours de cette lecture car parfois les émotions ont débordé. Je ne crois pas avoir déjà autant pleuré pour une histoire. Elle était belle et horrible à la fois, et j’ai tellement aimé ces personnages. Sincèrement. J’ai tremblé pour eux, face à ce qu’ils traversent.
Enfin, c’est aussi un magnifique message d’espoir. Parce qu’il y a toujours une lumière qui scintille quelque part. Une étincelle, un petit rien, qui d’un coup vous redonne de la joie et vous maintient à flot.
Ce roman m’a réconciliée avec Colleen Hoover. Ces derniers romans traduits en français ne m’avait pas spécialement emballée, mais là… j’ai retrouvée tout ce que j’avais aimé dans Maybe Someday ou Ugly Love. En mieux.
Je te recommande vraiment de lire ce roman si ce n’est pas déjà fait. C’est un vrai chef-d’oeuvre. Et c’est selon moi son plus bel ouvrage. Mon coups de coeur de l’année entière <3
Carte d'identité du livre
Titre : Un bonheur imparfait
Auteur(s) : Colleen Hoover
Date de parution : 10 octobre 2019
Editeur(s) : Hugo Roman
Thème(s) : Mariage, Romance, Infertilité
Prix : 17 €
Où le trouver ?
Tu me donnes trop envie! C’est sûr que je le lirai celui-ci ! 🙂